Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme
Rescue and Hope, l’alliée fidèle des Femmes
Chaque 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Un jour crucial pour l’ONG Rescue and Hope qui lutte pour le respect et la protection des droits des femmes à travers diverses actions.
L'ampleur des violences basées sur le genre
La violence à l’égard des femmes et des filles reste trop souvent passée sous silence en raison de la stigmatisation sociale et de la honte ressentie par les victimes. Selon ONU Femmes, près d’une femme sur trois (736 millions) a subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime. Dans le nord du Bénin (Borgou, Donga, Atacora), Rescue and Hope constate que ces violences se manifestent sous diverses formes : physiques, sexuelles, psychologiques et économiques.
Les actions de l'ONG
Pour lutter contre ces violences, Rescue and Hope organise des séances de sensibilisation sur les violences faites aux femmes, tant en milieu scolaire qu’extra-scolaire, dans différentes communes. À Parakou, N’Dali, Tchaourou, Djougou, Ouaké, Copargo, Natitingou et Toukountouna, l’ONG a permis à une soixantaine de femmes et de filles de devenir autonomes grâce à son projet LAMIE. Ce projet consiste à offrir des kits de démarrage (machines à coudre, matériel de pâtisserie, de pédicure, de coiffure) et à proposer un accompagnement personnalisé. Par ailleurs, l’ONG assure un suivi socio-psycho-sanitaire des victimes et survivantes de violences.
L'importance de cette journée
Cette journée est l’occasion de renforcer les efforts pour accélérer le changement et d’appeler à un financement accru des organisations de défense des droits des femmes.
Recommandations
Il est urgent de mettre fin aux violences faites aux femmes et de renforcer la protection de leurs droits. Pour cela, nous devons :
Renforcer l’engagement des décideurs politiques en faveur de la réduction des violences.
Investir davantage dans les organisations de femmes.
Améliorer les législations et poursuivre les coupables.
Offrir davantage de services aux survivantes.
Former les acteurs de la justice à la mise en œuvre des lois existantes.