Pendant deux jours, la salle de conférence de l’ONG ALAFIA a accueilli une initiative d’envergure régionale : la Croisade féministe pour un Nord en paix, inclusif et sans violences basées sur le genre (VBG). Une initiative de l’ONG Rescue and Hope à travers le projet FEMIN’ACT, financé par l’Agence française de développement et porté par EQUIPOP, GOREE INSTITUTE, ONG FAD NIGER et DIAKONIA, cette rencontre a réuni des femmes leaders d’associations, des jeunes, ainsi que divers acteurs communautaires engagés dans la promotion de la paix et de l’égalité.
Les travaux ont débuté à 9 heures, avec une série de modules destinés à consolider les bases conceptuelles du leadership et du féminisme.
Les participantes ont été introduites aux notions de leadership féministe et d’approches féministes, des sessions animées par la Directrice Exécutive de Rescue and Hope, Mme Amélie AKINSHOLA. Ces formations ont permis de clarifier les valeurs, les principes et les dynamiques qui structurent les mouvements féministes contemporains, tout en mettant en lumière le rôle des femmes dans la transformation sociale.
La journée s’est poursuivie avec un module consacré aux principes des Agendas Femmes-Jeunes-Paix-Sécurité (1325 et 2250), présenté par Mme CHABI GADO Nafissath, avant de se clôturer par un module sur le plaidoyer, assuré par M. Valentin KINPKON-GLAH, Chargé de Programme. Les participantes ont ainsi exploré les enjeux de la participation politique et citoyenne, ainsi que les stratégies permettant d’influencer durablement les politiques publiques.
Chaque session a été ponctuée de travaux de groupe, d’exercices pratiques et de restitutions en plénière, favorisant l’engagement et la réflexion collective.
Le second jour a été consacré à l’acquisition d’outils opérationnels, indispensables à l’action communautaire.
Le module sur la résilience face aux conflits et aux VBG, animé par Amed OBINTI et Mme Amélie AKINSHOLA, a permis aux participantes d’identifier les mécanismes de résistance individuelle et collective face aux violences et aux crises.
La formation s’est poursuivie avec un module sur la gestion des conflits, également animé par les deux formateurs, offrant aux actrices locales des méthodes d’analyse, de prévention et de résolution des tensions susceptibles d’affecter la cohésion sociale.
Enfin, M. Ezechiel Ariguidi et Mme Amélie AKINSHOLA ont assuré un module sur la communication pour un climat de paix, mettant en avant l’importance d’un discours apaisé, inclusif et non violent dans la construction d’environnements harmonieux.
Les travaux ont pris fin aux environs de 11 heures, clôturant une séquence de formation dense et structurante.
Une dynamique collective porteuse d’espoir
Au terme de ces deux journées, les participantes repartent mieux outillées, conscientes du rôle essentiel qu’elles peuvent jouer dans la prévention des violences, la promotion de l’égalité et la consolidation de la paix.
Grâce aux connaissances acquises, elles se disent prêtes à dupliquer les enseignements au sein de leurs communautés, dans les villages et quartiers qui composent les départements du Borgou, de l’Alibori et de l’Atacora.
Le travail réalisé constitue un pari réussi pour le Club féministe de l’Alibori, maître d’œuvre de l’organisation, sous la supervision avisée de l’ONG Rescue and Hope et de sa Directrice Exécutive, Mme Amélie AKINSHOLA.
Une étape importante vient ainsi d’être franchie, posant les bases d’une mobilisation élargie en faveur de la paix, de la justice sociale et de l’élimination durable des VBG.
